Europe Ecologie Les Verts découvre avec stupéfaction qu’une caissière d’un supermarché Cora, situé en Moselle, fait l’objet d’une procédure de licenciement pour avoir utilisé une offre promotionnelle figurant sur un ticket de caisse abandonné par une cliente.

EELV est abasourdi que cet acte ait non seulement fait l’objet d’une poursuite pénale, mais que le procureur de la République y ait donné suite sous forme d’un rappel à la loi.

Le parquet a l’opportunité des poursuites et en l’espèce il aurait été bien inspiré de rappeler à la société Cora qu’il y a d’autres priorités pour la justice que de s’occuper de tickets de caisse destinés à la poubelle d’un supermarché.

La justice doit en toute circonstance conserver à l’esprit la dimension humaine et rester garante d’un équilibre et d’une proportionnalité effective entre l’acte accompli et les poursuites engagées. Elle ne  répond plus aux nécessités de l’organisation sociale lorsqu’elle poursuit et sanctionne une salariée, mère de famille, pour une telle broutille.

En l’espèce, il existe une totale disproportion entre un acte mineur et les terribles conséquences qu’il engendre pour une salariée en poste depuis plus de 10 ans qui fait désormais l’objet d’une procédure de licenciement pour faute.

EELV espère que l’employeur saura mettre un terme final à cette procédure absurde et que la raison l’emportera.

Le monde des exclus du travail se nourrit déjà suffisamment de la crise pour éviter de l’alimenter d’une mère qui a eu pour seul tort de vouloir partager un moment de plaisir avec son fils de 8 ans.

Pascal DURAND, porte-parole