A l’occasion de la fermeture de la saison de la chasse à courre, ce samedi 30 mars, se tiendront en France plusieurs marches pour l’abolition de la vénerie. Europe Ecologie – Les Verts apporte son soutien aux citoyens et aux citoyennes qui se battent pour que cesse en France cette pratique cruelle et d’un autre temps. Le secrétaire national et candidat à l’élection européenne David Cormand ainsi que Mounir Satouri, président du groupe au Conseil régional d’Île-de-France et candidat à l’élection européenne, seront présents aux côtés des manifestants à Rambouillet.

Causant un stress et une souffrance extrêmes pour l’animal traqué, la chasse à courre, à cor et à cri consiste à lancer une quarantaine de chiens à la poursuite d’un cerf, puis à assister à la traque et à l’organiser. Une fois épuisé et incapable de continuer sa fuite le cerf est égorgé à la dague, ou noyé lorsqu’il se réfugie dans une pièce d’eau. Ce « spectacle » barbare pratiqué pour le seul loisir d’une dizaine de milliers d’initiés n’a plus sa place dans notre société.

Outre sa violence, la vénerie a des conséquences graves sur les populations de cervidés, dont elle décime les meilleurs reproducteurs potentiels, les cerfs, pour le tragique trophée qu’ils représentent. Elle est particulièrement néfaste au moment du brame car l’agitation qu’elle crée perturbe gravement l’équilibre de la forêt.

Si la chasse à courre est désormais interdite dans nos pays voisins européens (Allemagne, Belgique, Royaume Uni) elle continue de se pratiquer en France. Les Françaises et Français s’opposent très majoritairement à cette pratique : selon un sondage IFOP de décembre 2017, 84% des français demandent son interdiction.
EELV dénonce la mesure cosmétique interdisant d’abattre un animal sauvage traqué par un équipage de chasse à courre réfugié en zone habitée. Elle ne consiste qu’à reléguer loin des yeux des citoyens la cruauté de cette pratique.

EELV exige l’abolition de cette chasse archaïque et dénonce la complaisance du Président de la République avec le milieu de la chasse depuis le début de son mandat dont les animaux et la nature font les frais. Nous rappelons que les animaux sauvages sont des êtres sensibles, libres ; ils ne sont pas un instrument de diplomatie.