Cinquième partie : L’Europe dans le monde

Il ne sert à rien de regarder ailleurs : l’Union européenne est en crise. Responsable de ne pas avoir su répondre aux attentes de ses citoyen.ne.s, elle a déçu et affaibli le désir d’un projet européen construit sur l’union dans la diversité, la convergence des consciences européennes et la paix. Nous assistons aujourd’hui à la résurgence des frontières (suspension de Schengen et construction de murs au sein même de l’Union) et observons des tensions renouvelées. Sous l’effet de la « crise des dettes » européennes et de l’incapacité de construire une réponse commune ambitieuse au défi migratoire et à l’arrivée de réfugié.e.s fuyant des pays en guerre, l’Union se disloque entre nationalismes exacerbés et anti-européens, de droite comme de gauche, partisans d’un statu quo intenable, et celles et ceux qui, comme nous, espèrent ouvrir une autre voie pour l’Europe.

La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ainsi que l’arrêt des négociations avec la Turquie, suite aux dérives du président Erdogan, constituent un coup fort porté au projet européen : d’une part car le précédent britannique déterminera l’avenir de l’Union, d’autre part car les nouvelles orientations politiques turques mettent en évidence la perte d’influence et l’affaissement des valeurs de l’Union.

Pour les écologistes, l’Union européenne, et plus largement l’Europe, est le bon cadre pour faire face au capitalisme mondial financiarisé, au dumping social et environnemental, au dérèglement climatique, à la perte de biodiversité et à la surconsommation des ressources. En somme, pour promouvoir la démocratie, la paix, le respect des droits humains et la protection de l’environnement.

Changer l’Europe est urgent ! Nous, écologistes, avons des propositions pour une sortie de crise, défendons un modèle social et écologique européen, et souhaitons faire de l’Europe une force motrice dans un monde de paix.

 

Sommaire de la cinquième partie : L’Europe dans le monde

  1. Refonder l’Europe : un plan politique de sortie de crise
  2. L’Europe que nous voulons