Depuis hier soir, 8 militant-es d’Alternatiba et ANV Cop 21, dont au moins une membre de EELV, sont en garde à vue et risquent des poursuites pour “entrave à la liberté de circulation” et “manifestation non déclarée”. 

Leur crime ? Une mobilisation pacifique contre Amazon pour bloquer un entrepôt dans l’Essonne (91).

Face à l’urgence climatique, les écologistes soutiennent ces mobilisations pacifiques et la désobéissance civile pour le climat.

Les écologistes rappellent qu’Amazon ne respecte pas le droit du travail et n’applique pas la convention collective du commerce et de la distribution. Selon certaines études, pour un emploi créé chez Amazon, le commerce de proximité perd 2,2 emplois.
Et le développement des entrepôts et plateformes logistiques du géant du commerce en ligne est un facteur majeur d’artificialisation des sols, et donc d’aggravation des risques climatiques (inondations) et d’érosion de la biodiversité.

Amazon est également accusé de pratiquer une évasion fiscale massive qui lui permet de  dissimuler une grande part de son chiffre d’affaires réalisé en France. 

Le gouvernement et l’Assemblée nationale doivent choisir entre le climat et la justice sociale ou Amazon. Les écologistes ont choisi et réclament la libération des 8 militant-es pacifiques retenu-es en garde à vue à Arpajon.

Rassemblement pour la libération des 8 militant-es toute la journée devant le commissariat d’Arpajon dans l’Essonne.