Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, et Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, se sont rendues, mercredi 20 février, à Melun (Seine-et-Marne), pour visiter un logement rénové grâce à des subventions de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et signer la convention cadre « emplois d’avenir » entre l’État et l’Anah, qui concerne la création de 800 postes d’« ambassadeurs de la rénovation énergétique ».

Les deux ministres ont rappelé l’importance de la rénovation énergétique des logements, qui vise un objectif autant écologique que social. Rendre plus économe le bâtiment, premier secteur consommateur d’énergie, permet de réduire à la fois les émissions de gaz à effet de serre et le montant de facture de chauffage, qui pèsent lourdement sur le pouvoir d’achat des ménages. C’est aussi un moyen de développer toute une filière prometteuse en termes d’emplois non délocalisables et de métiers d’avenir.

Le président de la République a fixé le cap : 500 000 logements doivent être rénovés par an d’ici à 2017, en ciblant en priorité les logements occupés par des ménages modestes. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement va présenter sous peu son plan de rénovation énergétique de l’habitat et a déjà augmenté de près de 600 millions d’euros le budget de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah).

Le rôle de l’Anah est fondamental pour à accompagner et soutenir financièrement les ménages les plus modestes dans la rénovation de leur logement. Pour rendre plus performants encore ces programmes, les deux ministres ont signé cet après-midi une convention-cadre emplois d’avenir entre l’État et l’Anah, qui prévoit la création de 800 postes d’« ambassadeur de la rénovation énergétique ». Ces jeunes auront pour tâche de repérer et d’aider les ménages qui sont en situation de précarité énergétique à réaliser les travaux de rénovation de leur logement.