En 40 ans, la moitié des animaux sauvages a disparu dans le monde. Pour EELV, il y a urgence à construire une nouvelle relation de l’homme et de la biosphère. Les écologistes apportent donc leur soutien au collectif du 21 septembre qui manifeste aujourd’hui à Paris.

La chasse est devenue principalement une activité de loisir, encore trop souvent associée à des actes de cruauté. Elle induit des situations conflictuelles entre les chasseurs et les autres utilisateurs de la nature. Il est nécessaire qu’un débat s’engage rapidement, avec les associations de chasseurs, sur l’indispensable évolution de la chasse de divertissement liée à l’élevage et les lâchers d’animaux de tir.
Il est nécessaire de ramener le plus rapidement possible la chasse uniquement aux pratiques de régulation des populations faute de prédateurs naturels ou à celles permettant une réelle alimentation de subsistance.
L’absence de considération pour les animaux sauvages trouve en partie son origine dans le vide juridique qui entoure leur statut. L’animal sauvage n’est pas juridiquement considéré comme un être sensible et les actes de cruauté à son égard ne sont donc pas punissables.
Un statut de l’animal sauvage doit donc être défini dans le Code civil et des mesures de protection doivent être intégrées au Code de l’environnement. Tous les animaux, sauvages ou domestiques, doivent bénéficier d’un statut juridique et de droits.