Le volet I du cinquième rapport du GIEC, rendu public ce vendredi 27 septembre, confirme et aggrave le diagnostic sur le changement climatique. Le réchauffement de la planète, dont le GIEC confirme une nouvelle fois l’origine humaine, se poursuit et s’accélère sur les trois dernières décennies. Les impacts attendus sont conséquents. Selon le GIEC, l’augmentation de la température moyenne du globe la planète pourrait aller jusqu’à + 4,8 °C avant 2100. Le niveau des océans pourrait s’élever de près d’un mètre.

Les mots ne suffisent plus. Le GIEC, dans son scénario le plus sobre, indique qu’il est encore possible de limiter le réchauffement global en dessous de 2°C à la fin du siècle. Les actions et les efforts à engager pour y parvenir sont connus. Ils ne peuvent plus être retardés, comme si renvoyer le problème à plus tard pouvait laisser croire qu’il se résoudra tout seul.

Pour Europe Écologie Les Verts, la conférence des Nations Unies sur le Changement climatique (COP21) qui se tiendra à Paris en 2015, est une échéance capitale.Il est indispensable qu’elle débouche sur un succès réel, et l’engagement de l’ensemble des parties à des progrès réels et concrets. La confirmation, par le GIEC, de l’ampleur des enjeux et des bouleversements profonds qu’ils pourraient impliquer doit conduire la communauté internationale à entamer, enfin, une véritable transition énergétique et climatique, seule réponse à la hauteur de tels risques.

Jean-Philippe Magnen, porte parole national