Après plusieurs mois d’auditions, de sessions, de groupes de travail en assemblée, la Convention Citoyenne pour le Climat remettait, ce weekend, ses 150 propositions, au gouvernement. 150 propositions audacieuses destinées, non seulement, à réduire nos émissions de GES d’ici 2030 mais à dessiner « un socle minimum qui permettra de construire un nouveau modèle de société et une transition écologique à la hauteur des enjeux », selon Mathilde Imer, membre du comité de gouvernance. 


Organisées autour de plusieurs thèmes structurants – le logement, le travail, la consommation, la nourriture et le transport – les propositions de la Convention citoyenne sont d’une ampleur inédite et marqueraient un tournant dans la politique de notre pays si elles étaient adoptées par les pouvoirs publics.
De la révision de la Constitution à la limitation de la vitesse sur les autoroutes, de l’interdiction des terrasses chauffées à la limitation de la publicité, de la réduction de l’alimentation carnée à la renégociation du CETA, de la réduction du trafic aérien intérieur à la taxation des dividendes distribués au delà de 10 millions d’euros, de la lutte contre l’artificialisation des sols en limitant les zones commerciales périurbaines à la modernisation des infrastructures ferroviaires (en particulier des liaisons secondaires), du chèque alimentaire pour les plus démuni·e·s à une loi pénalisant le crime d’écocide, les mesures préconisées par les membres de la Convention citoyenne marquent une étape importante dans la prise de conscience de nos concitoyens concernant les enjeux climatiques. 

EÉLV se félicite de l’engagement des membres de la Convention citoyenne et de ce bel exercice de démocratie participative. 

EÉLV soutient l’ensemble des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, leur ambition et leur cohérence, tout en regrettant néanmoins l’absence de la taxe carbone à l’origine du mouvement des Gilets Jaunes, ainsi que l’oubli du nucléaire dans le volet énergie.

EÉLV appelle le gouvernement à s’en saisir globalement dans la mesure où elles forment un tout indissociable.  La réponse du gouvernement doit être à la hauteur du travail réalisé par les citoyens.  

Alain Coulombel et Éva Sas, porte-paroles