Après les résultats décevants de la COP 24, la COP 25 qui s’est achevée hier, accouche une nouvelle fois d’une souris.

Alors que les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) continuent de croître à un rythme inquiétant (+ 0,6% en 2019), la COP 25 qui avait pour objectif d’établir un plan d’actions urgentes afin de contenir le réchauffement de la planète en dessous des 2°, se termine par un échec. 

Aucune décision majeure n’aura été prise, tant au niveau de la réduction des GES, que du financement pour les pays du Sud ou des règles de fonctionnement des marchés de carbone internationaux. Si 80 pays se sont engagés dans des plans climatiques plus ambitieux, ils ne représentent que 10% des émissions de GES. 

Pour les autres, notamment les États Unis, la Chine, l’Inde, l’Europe et l’ensemble des pays du G20 qui représentent 80% des émissions, l’heure est à l’inaction scandaleuse et le report à l’année prochaine de toutes décisions radicales pouvant gêner le “business as usual”.

Europe Écologie Les Verts dénonce cette irresponsabilité des principaux dirigeants de la planète – et notamment la France dont le président Emmanuel Macron n’a même pas daigné se déplacer – enfermés dans une logique suicidaire qui conduirait la planète à une élévation des températures supérieure à 3° ou 4° d’ici la fin du siècle, si les engagements ne sont pas révisés. Il est plus que temps que les dirigeants répondent à la mobilisation générale et à la jeunesse qui, avec Greta Thunberg, appelle les États à agir avant qu’il ne soit trop tard.