Les industriels sont vent debout contre l’étiquetage des produits en trois couleurs selon leur qualité nutritionnelle : rouge, orange, vert. Marisol Touraine défend cet étiquetage fondé sur les apports caloriques, la quantité de sucre, de sel et de graisses saturées.

Cet étiquetage est absolument indispensable à une correcte information des consommateurs. Il permet d’éviter les pièges marketing comme les produits minceur qui sont en fait plein de sucres ou les produits équilibrés bourrés de graisses saturées.

L’intérêt général dictait que ces étiquetages deviennent obligatoires. Les industriels souhaitent qu’ils soient facultatifs. Pourquoi lutter si intensément contre sauf à vouloir masquer des stratégies marketing fallacieuses dans le seul but de tromper les consommateurs ?

Pour EÉLV cet étiquetage est primordial : pour la santé des consommateurs, pour l’éducation à l’alimentation des enfants mais aussi pour limiter le coût pour la Sécurité Sociale de toutes les maladies chroniques liées à l’alimentation – telles que l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers ou les problèmes dentaires.

EÉLV soutient cet étiquetage et la ministre de la santé dans ce bras de fer difficile.

Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux