Plongée dans les affaires et des crises (démocratiques, économiques, sociales et écologiques) graves, notre République s’enfonce dans le pessimisme, le populisme et le « tous pourris ». Pourtant, un groupe d’irréductibles écolos résiste encore et toujours à la désespérance et appelle au sursaut démocratique !

Affaires Cahuzac, Karachi ou Guérini, mise en examen de Sarkozy, perquisition chez Claude Guéant…depuis plusieurs années, les démêlés judiciaires des responsables politiques (de gauche comme de droite) se multiplient, renforçant le discrédit sur les élu-e-s de tous bords. « Cette situation est dangereuse pour notre démocratie, car elle sape la confiance entre les citoyens et leurs représentants » explique Wandrille JUMEAUX, Secrétaire fédéral du mouvement.

Face cette crise démocratique grave (car renforcée par le cumul des mandats, les conflits d’intérêts et la concentration des pouvoirs) les Jeunes Écologistes refusent le « tous pourris » et rappellent les valeurs morales et progressistes pour lesquelles ils militent. « Nous réclamons des mesures fortes et exemplaires pour moraliser la vie politique et renforcer notre démocratie » avance Lucile KOCH-SCHLUND, Secrétaire fédérale.

Pour symboliser leur combat et interpeller les citoyens, les Jeunes Écologistes organisent dans les prochains jours une Opération « Mains propres » qui consiste à faire se laver les mains, en signe de protestation publique, les citoyens convaincus de la nécessité de renforcer la transparence et la lutte contre les conflits d’intérêts et la fraude fiscale.
Inspirée des propositions portées l’année dernière par Eva Joly, cette action symbolique annonce des initiatives plus larges que les écologistes organiseront en mai partout en France pour défendre leur projet de 6e République.

Favorables à la fin du cumul des mandats, à la proportionnelle, à la parité réelle, à la reconnaissance et comptabilisation du vote blanc ainsi qu’au droit de vote des résidents étrangers, les Jeunes Écologistes revendiquent une Europe fédérale et une démocratie parlementaire, participative et apaisée, laissant plus de place aux citoyens et aux parlementaires.

D’ici le 5 mai, armés de bassines et savon, ils clameront « Nous rêvons d’une démocratie et citoyenneté renouvelée, non plus basé sur la personnalisation de quelques grandes gueules mais sur l’éthique de nos représentants et la participation des citoyens ! ».