Le 8 décembre nous commémorons la Journée mondiale du climat. Dans le même temps, les négociations climatiques piétinent. Après les échecs de Copenhague et Cancún à déboucher sur un accord ambitieux, il est à craindre qu’il n’y ait que peu d’avancées majeures au sommet de Durban. Alors que pour résoudre la crise financière les états essaient de s’unir, ils se renvoient la responsabilité pour répondre à la crise climatique. L’enjeu dépasse pourtant un triple A.
Tout le monde convient de la gravité de la situation. Nous nous dirigeons vers un réchauffement global supérieur à 3,5°C , alors que nous devrions le limiter à 2°C au strict maximum. Les conséquences de ce dérèglement climatique seront sérieuses pour l’ensemble de l’humanité. Plus que jamais, il est nécessaire d’entamer le grand tournant énergétique indispensable pour lutter contre le dérèglement et ses conséquences.
C’est ce projet de transition écologique de l’économie que portent les écologistes, partout sur la planète. Les écologistes européens sont représentés à Durban par une délégation conduite par l’eurodéputée Sandrine Bélier. La France et l’Europe doivent ouvrir la voie et être exemplaires sur le sujet. Plus que jamais nous devons être mobilisés sur le climat, défi majeur de l’humanité au XXIème siècle.

Cécile Duflot
Secrétaire nationale d’Europe Ecologie les Verts

 

La tribune de Yannick Jadot dans Libération : « Climat: halte au conservatisme industriel ! »

Le blog de Sandrine Bélier, présente au sommet de Durban

Sommet de Durban : le climat n’attend pas, par le groupe Vert au Parlement européen