Les derniers développements des affaires financières de l’UMP ont mis à jour des pratiques insupportables, qui contribuent à la dégradation du climat politique et au discrédit démocratique.

Les mouvements de fonds entre un groupe parlementaire  et un parti politique constituent clairement et un détournement des moyens attribués aux groupes politiques et un contournement malsain de la législation sur le financement des partis politiques.

Le montant des prestations réalisées par une société amie des dirigeants de ce parti, ainsi que les doutes sur la qualité des prestations en cause ne peuvent qu’interroger.

Le groupe écologiste  rend aujourd’hui public son budget annuel de fonctionnement.

Les ressources du groupe proviennent de la dotation de fonctionnement consentie aux groupes politiques par l’Assemblée nationale et d’un versement des député-e-s du groupe ( 1.500 euros mensuels prélevés sur leur crédit collaborateurs).

Les dépenses concernent la rémunération des 10 collaborateurs du groupe ainsi qu’un budget de fonctionnement qui s’élève à moins de 80.000 euros.

Le budget de fonctionnement est constitué de dépenses récurrentes ( journées parlementaires, publications, formation, presse et documentation, fournitures, téléphonie, déplacements…).  Aucun prestataire ne représente à lui seul plus de 10% des dépenses concernées.

Aucun flux financier, direct ou indirect, n’existe entre le groupe et un parti politique : les fonds alloués au fonctionnement du groupe parlementaire sont exclusivement utilisés à cette fin.

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