Comment réagissez-vous à cette nouvelle évacuation par les forces de l’ordre?

José Bové : Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est clairement un coup de force, une semaine après la réussite de la mobilisation. C’est invraisemblable, d’autant plus que le gouvernement agit dans la précipitation. Sur certains terrains, qui avaient reçu leur avis d’expulsion, ils sont dans leur bon droit d’un point strictement juridique. Mais sur d’autres, ce n’est pas le cas : il s’agit de terrains privés qui n’avaient pas encore été expropriés définitivement. C’est une violation de propriété.

Comment jugez-vous l’attitude du gouvernement ?

José Bové : Ils n’écoutent rien. Ils sont sur la logique du passage en force, coûte que coûte, alors que monte la nécessité de nommer un médiateur. Sur cette affaire, l’attitude du gouvernement est à l’opposé de tout ce qu’on a entendu ces derniers temps, sur la démocratie participative, sur la prise en compte des citoyens…

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