A la suite du rapport Gallois, le premier ministre a annoncé la mise en place d’une fiscalité écolo mais seulement en 2016. Etes-vous satisfait ?

– Nous souhaitons aller plus vite. A la suite de la Conférence environnementale, le gouvernement a pris l’engagement d’introduire une fiscalité écolo dans le projet de loi de finances 2014. Nous sommes d’accord pour dire : dès 2013, c’était trop tôt. Mais 2016 c’est trop tard ! Ce ne sera pas l’année la plus facile pour faire des réformes, le risque c’est qu’on dise alors : un an avant les élections de 2017, ce n’est pas possible. C’est pourquoi Cécile Duflot et moi-même sommes montés au créneau ce matin pour que cette fiscalité soit mise en place plus tôt.

Le ministre de l’économie Pierre Moscovici a indiqué cet après-midi que cette fiscalité écolo pourrait intervenir plus tôt. Mais le gouvernement ne précise pas ce que sera cette nouvelle fiscalité. C’est le retour de la taxe carbone ?

– C’est logique qu’on ne donne pas les contours de cette fiscalité avant que la commission chargée de le faire n’en discute. Elle doit se mettre en place en décembre. Ce ne sera pas forcément la taxe carbone. L’idée, c’est d’augmenter la fiscalité sur les ressources rares, quitte à diminuer celle sur le travail.

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