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Mardi 8 juillet, plusieurs ONG de protection de l’environnement ont rendu publique une analyse de l’impact économique et écologique de la pêche en eaux profondes.

Selon ces données, il s’avère que la pêche en eaux profondes ne concerne qu’un nombre très limité de navires, et que son impact sur la biodiversité sous-marine, notamment sur de nombreuses espèces protégées, est très conséquent.

En considérant ces données, la position actuelle de la France autorisant ce type de pêche est indéfendable écologiquement et politiquement. En 2012, seuls 12 chalutiers français pêchaient au-delà de 600 mètres plus de 10% de leur temps. Surtout, les données de l’IFREMER montrent que plusieurs espèces menacées d’extinction figurent en nombre parmi les prises accessoires.

« Prétendre que ce type de pêche n’a que peu d’impact sur la biodiversité mais représente une activité économique importante est une contre-vérité », assure Laurence Abeille.

Aussi, il est plus que temps d’interdire la pêche en eaux profondes au-delà de 600 mètres. Lors de l’examen en commission du projet de loi biodiversité, Laurence Abeille avait déposé un amendement pour interdire ce type de pêche, amendement malheureusement repoussé.

Le groupe écologiste demande au gouvernement de prendre position très rapidement, avant le 15 juillet prochain, date à laquelle la présidence italienne a demandé aux Etats membres de l’UE de confirmer leur position sur le règlement relatif à la pêche profonde.