Que s’est-il passé à Bruxelles le 20 mars dernier ?

J’ai participé au nom du CEDPA avec des représentants de l’ACIPA à la présentation de la pétition que nous avions adressée au parlement européen à la fin de l’année 2012. Dans cette pétition nous décrivions les infractions aux règles du droit Européen du projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes, dans les domaines environnementaux bien-sûr mais aussi dans celui des règles de la concurrence.

Quelle décision était attendue par EELV ?

Après le démarrage de la procédure précontentieuse engagée contre la France par la commission européenne à la mi-janvier, nous souhaitions que les députés européens via la commission des pétitions se saisissent du dossier NDDL.

Si décision il y a eu, quelle en a été la teneur ?

Suite à l’audition, notre pétition, ainsi que celle présentée par les associations environnementales du réseau FNE ont été maintenues ouvertes. C’est une première étape et un grand pas dans la lutte contre NDDL car nos arguments ont retenu l’attention de la Présidente de la commission des pétitions. Elle a d’ailleurs indiqué que pour la première fois, une pétition était déposée avant des destructions irréversibles et qu’il était donc dans le pouvoir du Parlement européen de les éviter.

Qu’attendez-vous pour la suite ?

L’action des élus des écologistes contre ce projet d’aéroport se mène à tous les niveaux : de NDDL jusqu’à Bruxelles en passant par le conseil régional des Pays de la Loire où j’ai la délégation d’élu délégué à la Loire et à la politique de l’Eau.
La lutte continue, sur le terrain, au quotidien et maintenant au-delà des frontières françaises. Ce bouclier européen est un encouragement très fort pour tous les militants. Nous le martelons tous les jours : c’est la concordance des luttes populaire, politique et juridique qui nous conduira jusqu’à l’abandon du projet et l’abrogation de la DUP.