Dans une tribune publiée sur le Figaro, Paul Bismuth Nicolas Sarkozy réagit aux enquêtes menées sur lui.

 

EELV prend connaissance avec stupeur de la violence de la charge de l’ancien président contre les institutions qu’il était encore il y a peu en devoir de protéger et faire respecter.

 

Dans cette tribune véhémente, Nicolas Sarkozy affirme vouloir être traité comme un « citoyen normal » et établit un parallèle grotesque et scandaleux avec les méthodes totalitaires de la Stasi est-allemande. « Décidément, la France des droits de l’homme a bien changé » ose-t-il même, lui qui rêvait d’une Union pour la Méditerranée avec les dictateurs Kadhafi, el-Assad et Ben Ali.

 

Plutôt que de vociférer contre cette justice forcément « aux ordres » et ces juges d’instruction qu’il souhaitait tant faire disparaître car justement indépendants, l’ancien président s’honorerait à se tenir véritablement à disposition de la justice pour éclaircir au plus vite les nombreuses affaires qui le concernent de près ou de loin: sondages de l’Elysée, affaire Tapie, affaire Bettencourt, affaire Karachi, le supposé financement libyen, et maintenant trafic d’influence et violation du secret de l’instruction.

 

En la jouant « à la Dassault », en cherchant à éviter à tout prix que la justice puisse mener à bien ces enquêtes, il ne fait qu’attiser un peu plus le vent mauvais de la défiance envers nos institutions.

Cette attitude pyromane est proprement irresponsable, indigne de la charge qu’il a occupée pendant cinq ans.

 

EELV le rappelle avec force, un ancien président doit être un justiciable comme les autres.

 

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale
Julien Bayou, porte-parole