EELV se félicite de la juste réparation faite à 800 cheminots marocains suite à la condamnation de la SNCF pour discrimination par le conseil de prud’hommes de Paris.

Cette décision vient réparer le préjudice subi par des centaines de travailleurs, symbole du néo-colonialisme français d’après-guerre qui consistait à recruter massivement des travailleurs à l’étranger « bon marché » pour reconstruire le pays dans des conditions souvent indignes. Une politique d’autant plus néfaste qu’elle organisait la concurrence entre les salariés et tirait l’ensemble des salaires vers le bas.

Le long combat contre toutes les discriminations, qu’elles soient sociales, de genre ou ethniques, continue tant celles-ci minent notre société et tâchent l’idéal de la République exemplaire. Les contrôles au faciès, les inégalités de salaire femmes-hommes, les inégalités d’accès au marché du travail et au logement persistent et nuisent au vivre-ensemble.

EELV continuera ainsi sans relâche de défendre les mêmes droits pour tous.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux