par Leïla Aïchi

Le Sénat poursuivra l’examen, dans le cadre de l’espace réservé du groupe écologiste (« niche parlementaire »), de la proposition de loi visant à rendre hommage aux travailleurs humanitaires et aux journalistes morts dans le cadre de leurs fonctions, dans le cadre de la Journée internationale de la paix le 21 septembre.

Lors du début de l’examen de ce texte le 17 novembre 2014, la Sénatrice Leila Aïchi, Vice-Président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées et auteure de la proposition de loi, avait notamment déclaré : «La proposition de loi, que je soumets à la sagesse des sénatrices et des sénateurs est fondée sur le principe de « gagner la paix ». Les conflits d’aujourd’hui ne peuvent être réduits à la seule approche sécuritaire. Une guerre n’est vraiment gagnée que si la paix est préparée au travers de processus d’assistance, de stabilisation et de reconstruction. »

En outre, elle considère, que c’est précisément dans ce nouveau contexte que «les travailleurs humanitaires, assistent les populations, et se retrouvent de fait en première ligne, à l’instar des journalistes qui se trouvent directement exposés afin de relayer l’information auprès des opinions publiques »

Cette proposition de loi, déposée au Sénat il y a plus d’un an, fait involontairement échos aux évènements dramatiques qui ont frappé la France en ce début d’année et qui nous ont rappelé à quel point l’ensemble de ces acteurs sont des défenseurs de la démocratie et jouent un rôle majeur dans l’édification de sociétés moins violentes et plus justes. Il importe donc que le peuple français rende hommage à ces femmes et ces hommes, qui agissent à travers le monde, en établissant une journée officielle des « morts pour la paix et la liberté d’informer ».

Dans le cadre de leurs missions sur le terrain, près de 700 de travailleurs humanitaires ont perdu la vie entre 1990 et 2000 et depuis 2008, 665 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier.

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